General de brigadă CS I dr. Gheorghe VĂDUVA*

Résumé. Le monde c’est loin d’être sage. La crevasse stratégique Mer Noir – Mer Baltique s’est réouvert, la Chine a repris son grand rang sur l’échiquier géostratégique, l’Inde se souvient qu’il porte le nom d’un Océan, les USA continue, de temps du Mahan, l’expansion globale du rêve américain, l’Europe résiste encore aux vagues des immigrants musulmane, bien qu’il n’ait appris suffisamment ni le respect de soi et de ses pays, ni la solidarité, ni l’idéal commun, le Moyen Orient se trouve en guerre avec soi-même et avec le reste du monde, comme effet de la tentative occidentale de démocratiser son l’absolutisme séculaire de celui-ci, et, ce qu’il est le plus important, le monde se trouve en guerre sans limite (comme le disent deux colonels chinoises), de laquelle, a vrai dire, personne n’est sorti jamais. Dans ces conditions, la Russie, le grand perdant de la guerre froide, se souvient que, après le démembrement de 1991 de l’Empire Rouge, a resté un Empire aussi, le plus grande comme territoire géographique, et, de plus, l’une des deux superpuissances nucléaires du monde, qui détient avec USA, toutes les deux ensemble, approximent 16.000 vecteurs nucléaires avec combien ogives ils le désiraient. Donc, notre monde d’aujourd’hui, de plus de 7,5 milliards de habitants de la Terre, se trouve dans cette guerre perpétue avec soi et en soi-même, qui s’approche vertigineux de sa phase totale. Et, dans ce vortex abasourdissant de bien et de mal, mais surtout de mal, la Russie reste la Russie, et c’est tout. Parce que, qu’on le sait, sur la Terre, seulement la paix est relative, la guerre reste absolue…

Membru de onoare al Academiei Oamenilor de Ştiinţe din România, redactor şef al revistei „Univers Strategic”