Globalizarea şi pericolul conceptelor manipulatoare. Islamism, Al Qaida, axa răului. Privirea reducătoare
La frontiera dintre milenii, religiile devin vectori purtători ai globalizării. Islamul, politic prin excelenţă, a creat efecte neaşteptate şi adeseori monstruoase prin motivarea unui terorism destructor. Un islamism tenace, care pătrunde în zone surprinzătoare şi aduce cu sine pericolul unui terorism tot mai periculos şi mai omniprezent. Reacţie a lumii musulmane la ceea ce ea caracterizează drept politica de supunere şi ocupare a Marelui Orient Mijlociu, terorismul declanşează o reacţie de apărare la nivelul «planetei servicii secrete», care secondează multiplicarea reţelei Al Qaida: suport tehnic şi ideologic (asemănător Internetului), matrice capabilă de a pune în relaţie «braţe» diferite şi de a supravieţui oricărei decapitări, aceasta este un efect al globalizării relaţiilor intercivilizaţionale de azi. În revanşă, sintagme neo conservatoare ca «Axa răului» ajung, graţie globalizării, să accentueze deteriorarea unor concepte, catalizând excesele şi pericolul escaladării acestui tip de confruntări.
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L’intransigeance religieuse et le manque de tolérance, les grands dangers de l’humanité des deux derniers millénaires, restent intactes, peu importe l’avance des sciences humaine ou la diversité des théories, parce que la logique est la plupart du temps, parallèle aux religions et leur capacité d’accepter des alternatives, reste aussi très limité. On parle d’une «confessionnalisation»de la politique d’aujourd’hui qui a pris de court les démocraties occidentales. Parfois on a oublié trop vite que la religion a toujours été cheville au corps et au cœur des hommes et des peuples. Donc, les religions comblent le vide idéologique de ce troisième millénaire et redeviennent le mobile puissant de l’action à l’échelle planétaire et dans les conditions de cette puissante globalisation.
Religion des lumières et de la sagesse, l’islam est confronté aujourd’hui au grand mélange et amalgame quand il s’agit d’être compris par des autres, les autres ceux qui ne le partagent pas!
On dirait que ce poids du sacré conduirait les penseurs occidentaux contemporains à considérer le monde que sous l’angle des clivages religieux. Georges Corm, économiste libanais, s’étonne d’ailleurs que cet univers si divers de l’aire arabo-turco-persane, et au delà une partie de l’Extrême Orient, soit groupé sous le seul vocable de «monde musulman»!
D’un syntagme à l’autre, la distance n’est pas si grande. Du «monde musulman» au «danger islamique» il n’y a beaucoup du terrain à parcourir!
On sait que le « danger islamique » prend la place du «danger rouge», en visible perte d’intérêt et de vitesse.
Formée d’une nébuleuse de sous groupes plus ou moins actifs dans plus de 55 pays, entraînés dans les camps de l’organisation au Soudan et en Afghanistan, Al Qaida est en effet une microsociété virtuelle dont la seule fonction consiste à entretenir au plan international des liens financiers, humains et opérationnel, de préférence limités dans le temps, afin de mener des actions terroristes. Cette collection de nodules répartis dans le monde, fait de l’organisation une sorte de premier «Internet criminel» du XXI siècle. Car, comme Internet Al Qaida n’est qu’un support technique et idéologique, une matrice capable de mettre en relation les membres d’une communauté virtuelle, conçue d’une telle manière pour pouvoir survivre à la destruction de n’importe branche géographique. La mondialisation d’Al Qaida va de pair avec une mondialisation du djihad. En même temps on ne peut plus affirmer aujourd’hui qu’un état ou autre soutiendrait explicitement le terrorisme islamique. Aucun pays ne le revendique ouvertement .
La notion d’attentat suicide (comme nous appelons par exemple les nombreux kamikaze) n’est pas «adéquate» considèrent les musulmans car «Dieu pourrait toujours intervertir dans l’ordre des choses».
La multitude des situations conflictuelles complique extrêmement le Grand Moyen d’aujourd’hui, qui devient un tissus d’intérêts de plus en plus complexe, dans lequel l’élément de la politique énergétique a son importance.
N’oublions pas que «The Project for the New American Century» qualifie la direction américaine bonne à la fois pour les Etats-Unis et pour tout le monde, il souligne la nécessité de la force et des principes moraux, et l’importance de la direction globale en s’inspirant toujours de la même théorie de Huntington, le choc des civilisations.
N’oublions pas la grande capacité de changement de ces groupuscules terroristes comme d’ailleurs a observé John Mac Gaffin . Selon lui, le «Bureau» américain est totalement inadapté à la collecte de renseignement offensifs et, par conséquent, incompétent en matière de lutte anti-terroriste. «Tout d’abord, il faut cesser de surestimer notre capacité à bloquer toute attaque, il est urgent de réorienter les ressources humaines, financières et opérationnelles vers la collecte de renseignements. Seul un effort considérable dans ce domaine pourra permettre à nos agents de prévenir ce type d’attentats gigantesques. (…)Les leaders d’Al Qaida ne se laisseront pas faussement impressionner encore longtemps par les roulements de mécaniques de Washington.»
La dilemme semble être posé: un «géopolitisme» expansif américain confronté à un djihad sacrificiel. Mais toutes les deux en pleine expansion et globalisés!
C’est trop tard à se demander si la globalisation des relations «inter civilisations» est un bon fait ou un danger énorme avec des conséquences incommensurables.
On le serra assez vite car comme d’habitude pendant ces dernières années, la réalité avance plus vite que la théorie.
[…] Cleopatra LORINŢIU – La globalisation et le danger des concepts manipulateurs. Islamisme, Al-Qaïda, l`axe du malle. Le r… […]